Les « blépharoplasties » désignent les interventions de chirurgie esthétique des paupières qui visent à supprimer certaines disgrâces, qu’elles soient héréditaires ou dues à l’âge. Elles peuvent concerner uniquement les deux paupières supérieures ou inférieures, ou encore les quatre paupières à la fois. Une blépharoplastie peut être réalisée seule ou associée à une autre intervention de chirurgie esthétique du visage comme un lifting cervico-facial.
Les disgrâces les plus communément en cause sont les suivantes :
D’autres signes de vieillissement du visage peuvent être présents, comme l’affaissement du front, la chute des sourcils, les rides «du lion» entre les sourcils, les rides «de la patte d’oie» au coin des yeux, les yeux «creux», les yeux «tristes» avec coin des yeux tombants, les petites imperfections de surface de la peau. Chacun des signes décrit peut être traité et corrigé par des techniques spécifiques comme les injections de botox et d'acide hyaluronique, la lipostructure ou autogreffe d’adipocytes, le lifting frontal, le lifting temporal… Il est essentiel de bien informer le chirurgien sur les gènes esthétiques ressenties et quelles seront les zones à rajeunir.
La blépharoplastie, pratiquée aussi bien chez la femme que chez l’homme, est couramment effectuée dès la quarantaine. Cette intervention de chirurgie esthétique ne peut pas faire l’objet d’une prise en charge par l’assurance maladie.
Un interrogatoire suivi d’un examen des yeux et des paupières aura été réalisé par le chirurgien à la recherche d’anomalies pouvant compliquer l’intervention, voire la contre-indiquer. Lors de la consultation, le chirurgien effectue une analyse morphologique et dynamique de votre regard ainsi qu’une analyse complète de votre visage et de sa dynamique.
C’est lors de la deuxième consultation qu'un plan de traitement qui consiste à cibler les zones à traiter ( paupières supérieures, inférieures, rides du lion, rides de la patte d’oie) sera établi. Le docteur Vivien Moris vous proposera la solution la plus sûre et la plus rapide pour vous permettre d’obtenir le résultat souhaité. Ainsi, il pourra parfois déconseiller l’intervention et proposer une solution différente pour parvenir au résultat escompté, par exemple un comblement des cernes par injections d’acide hyaluronique, associé à une intervention des paupières supérieures. Un examen ophtalmologique spécialisé est demandé en complément afin de dépister une éventuelle pathologie oculaire. Il est essentiel de ne prendre aucun médicament contenant de l’aspirine dans les 10 jours précédant l’intervention pour éviter des saignements.
Un délai de 3 à 6 mois est nécessaire pour réellement apprécier le résultat final. C’est le temps nécessaire pour que les tissus aient retrouvé toute leur souplesse et que les cicatrices se soient estompées au mieux. L’intervention aura le plus souvent permis de corriger le relâchement cutané et de supprimer les hernies graisseuses, rectifiant ainsi l’aspect vieilli et fatigué du regard. Les résultats d’une blépharoplastie sont en règle générale parmi les plus durables de la chirurgie esthétique. L’ablation des « poches » est pratiquement définitive, et ces dernières ne récidivent habituellement jamais.
En revanche, la peau continue à vieillir et la laxité en résultant peut, à la longue, reproduire le plissement des paupières. Pour autant, il est rare qu’une nouvelle intervention soit envisagée avant une douzaine d’années. Le but de cette chirurgie est d’apporter une amélioration et non pas d’atteindre la perfection. Si vos souhaits sont réalistes, le résultat obtenu vous donnera une grande satisfaction.
Les données scientifiques sont, à l’heure actuelle, unanimes quant aux effets néfastes de la consommation tabagique dans les semaines entourant une intervention chirurgicale. Ces effets sont multiples et peuvent entraîner des complications cicatricielles majeures, des échecs de la chirurgie et favoriser l’infection. Le Docteur Vivien Moris demande d’arrêt complet du tabac au moins un 3 semaines avant l’intervention puis jusqu’à cicatrisation 3 semaines après l’intervention. La cigarette électronique peut être utilisée pour un sevrage tabagique à condition d’utiliser de très faibles doses de nicotine. Si vous fumez, parlez-en à votre chirurgien et à votre anesthésiste. Une prescription de substitut nicotinique pourra ainsi vous être proposée. Vous pouvez également obtenir de l’aide auprès de Tabac-Info-Service : 3989 pour vous orienter vers un sevrage tabagique ou être aidé par un tabacologue. Le jour de l’intervention, au moindre doute, un test nicotinique urinaire pourrait vous être demandé et en cas de positivité, l’intervention pourrait être annulée par le chirurgien.
Trois procédés sont envisageables :
• Anesthésie locale pure : le produit anesthésique est injecté localement afin d’assurer l’insensibilité des paupières. C’est le mode d'anesthésie le plus souvent utilisé.
• Anesthésie locale approfondie par des tranquillisants administrés par voie intra-veineuse (anesthésie « vigile »).
• Anesthésie générale classique durant laquelle vous dormez complètement.
Le choix entre ces différentes techniques sera le fruit d’une discussion entre vous, le chirurgien et l’anesthésiste.
L’intervention peut se pratiquer en «ambulatoire», c’est-à -dire avec une sortie le jour même après quelques heures de surveillance.
Le Docteur Vivien Moris, titulaire du Diplôme Européen et Français de chirurgie esthétique est habitué des interventions de chirurgie esthétique du visage. Concernant la blépharoplastie, les techniques utilises seront conformes au plan de traitement établi avec le chirurgien en consultation.
On retient les principes communs :
Incisions cutanées (cicatrices):
• Paupières supérieures: elles sont dissimulées dans le sillon situé à mi-hauteur de la paupière, entre la partie mobile et la partie fixe de la paupière.
• Paupières inférieures : elles sont placées 1 à 2 mm sous les cils et peuvent se prolonger un peu en dehors. Pour les paupières inférieures, en cas de « poches » isolées :sans excès de peau à enlever, on pourra réaliser une blépharoplastie par voie trans-conjonctivale, c’est-à-dire utilisant des incisions placées à l’intérieur des paupières et ne laissant donc aucune cicatrice sur la peau.
Corrections :
À partir de ces incisions, les hernies graisseuses inesthétiques sont retirées et l’excédent de muscle et de peau relâché est supprimé. A ce stade, de nombreux raffinements techniques peuvent être apportés, pour s’adapter à chaque cas.
Sutures :
Elles sont réalisées avec des fils très fins, non résorbables (à retirer après quelques jours). L’intervention peut durer d’une demi-heure à deux heures.
Il n’y a pas de véritables douleurs, mais éventuellement un certain inconfort avec une sensation de tension des paupières, une légère irritation des yeux ou quelques troubles visuels. Les
premiers jours, il faut se reposer au maximum et éviter tout effort violent. Des compresses de thé froid peuvent être positionnées sur les paupières à domicile. Cela permet de diminuer
l’œdème.
Les suites opératoires sont essentiellement marquées par l’apparition d’un œdème (gonflement), d’ecchymoses (bleus) et de larmoiements. Ces signes durent entre 5-15 jours. On observe parfois durant les premiers jours une impossibilité de fermer totalement les paupières, ces signes sont normaux et sont rapidement réversibles. Les fils sont retirés entre le 3ème et le 6ème jour après l’intervention. Les stigmates de l’intervention vont s’atténuer progressivement, permettant le retour à une vie socio-professionnelle normale après quelques jours : 6 à 20 jours selon les cas.
Les cicatrices peuvent rester un peu rosées durant les premières semaines, mais leur maquillage est rapidement autorisé à partir du 7ème jour. Une légère induration des zones traitées peut persister quelques mois, mais n’est pas perceptible par l’entourage.
Une blépharoplastie, bien que réalisée pour des motivations essentiellement esthétiques, n’en reste pas moins une véritable intervention chirurgicale ce qui implique les risques liés à tout acte médical, aussi minime soit-il. Il faut distinguer les complications liées à l’anesthésie de celles liées au geste chirurgical.
Les vraies complications sont rares à la suite d’une blépharoplastie réalisée dans les règles. En pratique, l’immense majorité des interventions se passe sans aucun problème et les patients sont pleinement satisfaits de leur résultat.
Pour autant, et malgré leur rareté, vous devez être informé(e) des complications possibles :
• Hématomes: la plupart du temps sans gravité, ils doivent êtres évacués s’ils sont trop importants.
• Infection: exceptionnelle lors d’une blépharoplastie
• Anomalies de cicatrisation: très rares, la cicatrice est généralement très fine et presque invisible
• Kystes épidermiques: ils peuvent apparaître le long des cicatrices et s’éliminent souvent spontanément.
• Larmoiement : persistant est plus rare qu’un «syndrome d’œil sec» qui vient parfois décompenser un déficit en larmes préexistant.
• Ptosis : c'est la difficulté à ouvrir complètement la paupière supérieure. Elle est très rare, sauf au-delà de 70 ans où un déficit préexistant peut parfois être majoré par l’intervention.
• Lagophtalmie : c’est l’impossibilité de fermer complètement la paupière supérieure. Ce phénomène est normal en postopératoire immédiat et va se corriger durant la première semaine.
• Ectropion : il s’agit de la rétraction vers le bas de la paupière inférieure
Les cas exceptionnels de diplopie, de glaucome et même de cécité après blépharoplasties, ont été rapportés dans la littérature scientifique internationale.
Au total, il ne faut pas surévaluer les risques, mais simplement prendre conscience qu’une intervention chirurgicale, même apparemment simple, comporte toujours une petite part d’aléas.